



Le professeur Ikuo Yamamoto de l'université de Kitakyushu et son équipe, ont mis au point un robot Pagrus major de 7 kg appelé "Tai-robot-kun". Son corps est recouvert de silicone et peint à la main, il a une autonomie d'une heure. Le robot se propulse dans l'eau avec sa nageoire de la même manière que l'animal et utilise le ballastage comme les sous-marins. J'ai revu Blade Runner il y a peu de temps et en voyant cette vidéo de Tai-robot-kun, je me demande ; les androïdes rêvent-ils de daurades électriques ?
Par dizaines de milliers, elles déferlent, poussées par les courants, et la baignade se transforme en cauchemar. Les secouristes ont dû intervenir plus de 500 fois ces derniers jours pour venir en aide à des nageurs piqués par des méduses. La coupable est la pélagie, Pelagia noctiluca, très urticante et coutumière du fait.
Mais quand il y en a des milliers voire beaucoup plus, elles peuvent générer des dégâts énormes. Ces proliférations saisonnières sont connues depuis l'Antiquité et concernent de nombreuses espèces de méduses. En 2002 et 2006, les pêcheurs japonais ont fait les frais d'invasions d'énormes Cyanea, mesurant jusqu'à 2 mètres pour un poids de 200 kilos. La raison de ces explosions démographiques, mal connue, est sans doute à chercher dans les quantités de nourriture (petits poissons et plancton, notamment les larves de crustacés et de mollusques) disponibles au moment de la croissance des jeunes méduses, mais aussi dans la température de l'eau et dans le mouvements des courants. Les méduses qui s'accumulent actuellement sur la Côte d'Azur viennent de Ligurie. (La suite sur futura-science)